Mickael "Patiño" Brana

Mickael “Patiño” Brana is a young artist and illustrator born in 1990 in Bayonne, France.
He was already 20 years old when he started drawing, influenced by his teenage skateboard years and Street Art culture.

Quel est ton univers artistique ?

Mon univers artistique se compose principalement de monstres loufoques, d’animaux amusants, d’humains étranges, mais aussi des formes organiques, des plantes, des masques, des symboles, des formes semi-abstraites, des motifs, de la typographie et des figures anthropomorphiques.

Comment définirais-tu ton style graphique ?

Mon style est un mélange entre l’art urbain, l’expressionnisme, le surréalisme, les arts « primitifs », l’illustration, les cartoons des années 50, les livres pour enfants, le psychédélisme, les doodles, l’art brut, le cubisme, le graphisme ou encore le skate art.
J’aime bien tester des nouvelles techniques régulièrement et donc mon style est en constante évolution.

Quel est ton rapport au skate ?

J’ai passé toute mon adolescence à skater dans le Pays Basque français et surtout espagnol. Aujourd’hui je n’en fait plus car j’ai eu trop d’entorses et malheureusement le skate c’est pas comme le vélo, ça s’oublie !
Mais je continue de regarder des petites vidéos de temps en temps et j’hallucine à chaque fois sur le niveau actuel !

Comment tu vois le lien entre ton art et le skate ?

C’est grâce au skate que j’ai commencé à être créatif notamment en faisant des vidéos puis des photos de mes potes, ce n’est qu’à 20 ans que j’ai commencé à dessiner quand j’ai plus ou moins arrêté le skate.
J’ai baigné dans cette culture urbaine pendant de longues années et elle m’a fortement influencée.
Aujourd’hui encore le côté relativement libre et DIY du skate joue un rôle important dans mes choix de vie.

Comment t’as envisagé la collaboration avec Le Shape ? Pourquoi ce dessin ?

Ca faisait un petit moment que j’avais envie de faire une sorte de bas relief en bois, du coup l’idée de pouvoir utiliser la technique du laser était parfaite pour tester cette idée !
J’ai voulu jouer sur les contrastes entre positif et négatif, entre gravure et « sculpture » et entre bois et peinture.